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Ges et dpe : comprendre l’impact des bâtiments sur la transition énergétique

Ges et dpe : comprendre l’impact des bâtiments sur la transition énergétique

Olivier CLUR, Fondateur de Backcarbone

Mes articles sont conçus pour vous transmettre mes découvertes et vous éclairer dans votre stratégie carbone.

Ges et dpe : comprendre l’impact des bâtiments sur la transition énergétique

En France, la transition énergétique place les bâtiments au cœur de nombreux défis. Les notions de gaz à effet de serre (ges) et de diagnostic de performance énergétique (dpe) sont aujourd’hui couramment associées dès que l’on parle d’habitat ou de bureaux. Ces deux indicateurs représentent des piliers pour mesurer, comprendre et diminuer l’empreinte carbone du secteur immobilier. Un éclairage sur leurs liens et leur importance permet d’agir plus efficacement vers une meilleure performance énergétique.

Qu’est-ce que le ges et pourquoi est-il central dans le secteur immobilier ?

Les gaz à effet de serre désignent un ensemble de substances responsables du réchauffement climatique lorsqu’elles s’accumulent dans l’atmosphère. Dans le secteur de la construction et de l’immobilier, les émissions de gaz à effet de serre résultent principalement de la consommation d’énergie quotidienne, qu’il s’agisse du chauffage, de la climatisation ou de l’éclairage.

La sobriété énergétique vise alors à limiter ces émissions, dont le calcul des ges reste incontournable dès lors qu’une entreprise ou un particulier cherche à réduire son impact environnemental. Plus une habitation consomme d’énergie fossile, plus sa contribution au changement climatique sera forte. C’est là tout l’enjeu pour qui souhaite améliorer sa performance climatique et obtenir une bonne étiquette énergétique.

Quel est le rôle du diagnostic de performance énergétique (dpe) ?

Le diagnostic de performance énergétique se présente comme un outil d'évaluation obligatoire au moment de la vente ou de la location d’un bien immobilier. Son objectif principal est de donner une image claire de la performance énergétique d’un bâtiment et de ses niveaux d’émissions de gaz à effet de serre. À travers deux étiquettes distinctes, il traduit ces informations en classes de valeurs.

L’étiquette énergétique renseigne ainsi sur la consommation annuelle d’énergie exprimée en kWh/m², tandis que la classe ges mesure les émissions annuelles de gaz à effet de serre du logement. Cette double entrée facilite grandement la lecture du dpe par les occupants ou acheteurs potentiels qui comparent rapidement différents biens immobiliers, tout n sachant quels types de travaux effectuer pour améliorer ce DPE.

Comment fonctionne l’échelle de notation du dpe ?

Le dpe attribue une note comprenant plusieurs lettres allant de A à G. La lettre A indique une excellente performance énergétique et de très faibles émissions de gaz à effet de serre, alors que la lettre G signale un bâtiment particulièrement énergivore et polluant. Cette grille de classement simplifie la perception de l’impact environnemental de chaque bien.

Une bonne performance énergétique assure non seulement une réduction directe des charges, mais aussi une revalorisation du patrimoine immobilier. Elle favorise également une diminution significative de la contribution aux changements climatiques, via une importante modération des émissions de gaz à effet de serre.

Quels critères influent sur la classe ges et l’étiquette énergétique ?

Plusieurs facteurs influent sur ces deux éléments clés. L’isolation thermique, les équipements de chauffage ou encore les matériaux de construction jouent un rôle majeur dans la consommation d’énergie du bien. Un système de chauffage ancien ou inefficace gonfle considérablement les émissions de gaz à effet de serre, ce qui dégrade immédiatement la classe ges au sein du dpe.

D’autres paramètres sont également pris en compte lors de la réalisation du diagnostic, notamment la surface habitable, le type de fenêtres et la régionalité (climat local). Investir dans la rénovation énergétique permet donc d’améliorer sensiblement l’étiquette énergétique du logement et d’alléger son impact environnemental global.

Liens entre le dpe, les ges et l’action pour le climat

L’indicateur des ges au sein du diagnostic éclaire sur le niveau de pollution généré par une habitation. Une faible classe ges atteste du peu d’émissions de gaz à effet de serre. Cette donnée soutient les politiques de transition écologique et guide les propriétaires dans leurs choix de travaux de rénovation.

Pour aller plus loin, une stratégie ambitieuse peut inclure le suivi du calcul des ges sur une période donnée, afin d’observer l'évolution des performances après travaux ou ajustements techniques. En intégrant le dpe dans la gestion du bâtiment, chaque acteur adopte de nouveaux leviers pour accélérer la transformation durable du parc immobilier français.

Pourquoi articuler performance énergétique et performance climatique ?

Associer analyse de la consommation d’énergie et évaluation des ges offre une vision complète de l’empreinte environnementale d’un logement. Traiter uniquement l’un de ces aspects risquerait de négliger des sources d’émissions pourtant évitables. Un projet de rénovation efficace doit donc veiller à optimiser tant la performance énergétique que la performance climatique.

Ainsi, choisir des matériaux faiblement émetteurs, privilégier les solutions bas-carbone, ou opter pour des systèmes de production énergétique renouvelable contribue à renforcer durablement la performance globale du bâtiment. Il devient alors plus simple de viser une classe ges favorable et une bonne étiquette énergétique.

Comment la réglementation renforce-t-elle l’importance du dpe et des ges ?

Les législations françaises récentes placent la lutte contre la hausse des émissions de gaz à effet de serre au sommet des priorités. Les seuils minimaux de performance énergétique imposés, l’accès restreint à la location pour les appartements classés F ou G et l’interdiction progressive des passoires thermiques illustrent cette volonté politique forte.

Concrètement, toute transaction immobilière doit être accompagnée d’un diagnostic de performance énergétique actualisé, dont la validité ne dépasse pas dix ans. Cette exigence vise à encourager massivement les rénovations et à maîtriser la consommation d’énergie sur l’ensemble du territoire.

Perspectives pour le futur du parc immobilier face au dpe et ges

Présenter un diagnostic optimal représente désormais un argument clé, tant pour les investisseurs que pour les locataires attentifs à leur impact environnemental. Ce mouvement s’inscrit dans la dynamique européenne de neutralité carbone, qui encourage la progression vers des logements moins énergivores et plus respectueux du climat.

Le développement de nouvelles technologies, combiné à un accès facilité à l'information relative à la consommation d’énergie et aux émissions de gaz à effet de serre, incite les professionnels de l’immobilier, certains architectes d'intérieurs et les particuliers à agir concrètement. Cela favorise l'émergence d’une nouvelle génération de bâtiments où performance énergétique, calcul des ges et confort des usagers convergent pour bâtir des modes de vie durables.

Définissons ensemble, votre stratégie bas carbone.

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